Avec la venue de 20 céramistes professionnels le 1er marché de potiers et céramistes de Montaigut-le-Blanc vous régalera d’une belle diversité de techniques et de styles représentatifs de la créativité et de l’originalité de l’univers de la céramique actuelle !
Chacun installera son stand dans le haut du Village, en plein air (le pass sanitaire ne sera pas demandé) sur deux des plus beaux sites du village : un autour des lavoirs de la Place du Taillet et l’autre sur l’esplanade de l’Eglise.
Buvettes et restauration bio et locales, café-céramique, concerts de Richard Héry (terre et musique), Virginie Basset et Johan Jacquemoud (duo Violon/contrebasse), ateliers d’écriture avec La Baronne Perchée, un programme riche et festif !
Plus d’info sur https://www.facebook.com/montaigutleblanc
Compte rendu de nos rencontres « arts du feu » par Didier Marty - Lezoux, octobre 2020
Ce fut trois jours fort intenses.
Vendredi : le four pour cuisson sigillée à été construit et l'aire de cuisson primitive aménagée. Potier e s, futur e s potier es, sous une pluie fine, fine, fine se sont activé e s, bon moment de partage.
Samedi :
Le matin, enfournement des sigillées.
14h , début de cuisson avec Jean Jacques, Jean Michel, Marie Eve, Marie, Martin et Sacha. elle devait s'achever vers 19 h.
14h30 ; une couche de bois, puis les pots des plus gros au plus petits disposés en meule, couvert de bois, de paille, de foin et de chaume, avant l'allumage de la meule chapée (cuisson primitive )
L’ensemble s'enflamma rapidement. Chaleur intense, fumée épaisse monte droit dans le ciel. Une heure plus tard, tout ce combustible brûlé communique une énergie à l'ensemble de la meule.
Dernière journée.
Dimanche 8 h du matin :
Jean-Jacques, accompagné de Marie-Eve et de Didier vont rallumer le four à sigillée pour monter aux alentours de 600 degrés afin d'obtenir une atmosphère réductrice dans le four, afin que le four puisse être défourné à 14 h, en présence du public.
Après-midi : dans un premier temps le public assiste au défournement de la cuisson primitive.
Un certain nombre de pièces n'ont pas supportées le choc thermique. Néanmoins celles qui ont résisté, ce sont parées de belles teintes chamois, claires, noires ou de traces carbonées laissées par les épis de chaume.
Cette cuisson était une expérience, elle m'aura appris que la terre doit être davantage chamottée et que le tournage s'il m'a permis de gagner en rapidité, rend les pièces plus fragiles. Prêt à recommencer.
Une autre à Jean-Michel qui a géré toute l'organisation et les relations, consacrant énormément de son temps.
A Jean-Jacques, pour toutes ses connaissances dont il nous a nourri pendant ces trois jours.
Ce fut de belles journées, appréciées par les visiteurs (300 au total)
et pour nous potier e s, un bon partage et de belles rencontres. Merci à tous.